Une maison à ossature bois autonome en énergie

villa avec piscineLa société Maison Eco Nature propose des maisons à ossature bois entièrement ou partiellement autonomes en énergie. Panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur, isolants naturels, José Rocha, le gérant, nous explique le principe de ces maisons labellisées BEPOSEffinergie.

Présentez-nous la société Maison Eco Nature…

José Rocha - Gérant maison eco nature bois

José Rocha : Maison Eco Nature est spécialisé dans la construction de maisons individuelles à ossature bois dans le cadre du Contrat de Construction de Maison Individuel. La société existe depuis 2010. Nous intervenons dans le quart sud-est de la France avec trois agences : à Saint-Rémy de Provence, Gap et Aix-les-Bains. En plus de la qualité des matériaux et de la mise en œuvre, nous accordons beaucoup d’importance au design, au confort et au bien-être dans nos constructions, quel que soit le budget de nos clients. Nous pouvons leur proposer du standard ou du sur-mesure.

 

Vous proposez des maisons autonomes en énergie. Quelle est la différence avec les maisons à énergie positive ?

JR : Les deux produisent de l’énergie grâce à des panneaux photovoltaïques. Une maison à énergie positive revend l’énergie qu’elle produit et qu’elle ne consomme pas. Une maison autonome stocke cette énergie dans des batteries et l’utilise lorsqu’elle en a besoin au lieu de la remettre dans le réseau EDF.

 

Et quelles sont les différences dans la vie au quotidien ?

JR : Dans une maison autonome, on prend de nouvelles habitudes de vie. On utilise au maximum l’énergie solaire le jour, pour faire tourner le lave-linge et le lave-vaisselle, par exemple. On évite ainsi d’utiliser l’énergie stockée dans les batteries, dont on se sert plutôt le soir pour l’éclairage, les volets roulants électriques et les besoins en chauffage.

 

Maison bois Eco Nature, vue intérieure

 

Quel système de chauffage proposez-vous dans cette maison autonome ?

JR : La maison est chauffée par une mini pompe à chaleur air/air qui consomme très peu, et qui sert aussi à rafraîchir la maison en été. Il s’agit d’une PAC de fabrication française, de la marque MyDatec. Les tests d’étanchéité des réseaux de la VMC double-flux sont conformes à la RT 2020. On peut aussi obtenir de l’eau chaude grâce à panneaux solaires thermiques si le client le souhaite.

 

On imagine que ces maisons autonomes sont très bien isolées ?

JR : En effet, la maison bénéficie d’une isolation renforcée avec de la laine minérale et des liants naturels ou bien des isolants naturels : chanvre ou fibre de bois, selon les régions. Nous favorisons les filières courtes et les matériaux naturels afin d’avoir un bilan carbone le plus bas possible.

 

La maison est-elle domotisée ?

JR : Oui, nous intégrons beaucoup de domotique, en partenariat avec Somfy. Notamment, nous avons des capteurs en température intérieurs et extérieurs qui déclenchent les brise-soleil en été pour éviter la surchauffe, et les volets roulants quand la nuit tombe.

 

Ces maisons sont-elles labellisées ?

JR : Oui, elles sont labellisées BEPOS Effinergie. C’est la base de nos maisons autonomes.

 

Quel est le surcoût d’une maison autonome en énergie ?

JR : Une maison autonome coûte plus cher à cause du prix des batteries et des panneaux photovoltaïques. Il faut compter un surcoût de 25 à 30.000 €, quelle que soit la taille de la maison, qui peut être amorti entre 10 et 15 ans. Les panneaux photovoltaïques sont garantis 10 ans mais ils offrent une garantie de puissance de 25 ans, et les batteries 5 ans, mais leur durée de vie est supérieure à 10 ans. Quand il sera temps de changer ces dernières, leur prix aura baissé et leur taille aura diminué.

 

Maison ossature bois Eco Nature, vue sur la terrasse et ses baies vitrées

Avez-vous déjà livré des maisons autonomes en énergie ?

JR : La première maison autonome est en cours de construction en Provence. Les propriétaires ont fait le choix de ne plus dépendre du réseau.

 

Vous proposez aussi des maisons avec autonomie partielle…

JR : Oui. Il s’agit d’une solution hybride qui comporte un moins grand nombre de batteries. Le surcoût est alors d’environ 16.000 €. On utilise au maximum le processus des panneaux photovoltaïques pendant la journée. Dès que l’on a besoin de puissance supplémentaire, on passe automatiquement sur le réseau.

 

Mise à part la différence de coût, pourquoi choisir l’autonomie partielle ?

JR : Cela permet de diviser par deux voire plus sa facture énergétique. De plus, les secteurs du sud-est de la France, notamment, sont soumis à des coupures réseaux assez fréquentes suivant les aléas climatiques. Une autre raison est que certaines personnes redoutent l’autonomie totale. Tout comme pour les voitures électriques, les utilisateurs potentiels craignent de se retrouver à cours d’électricité. De notre côté, nous sommes sûrs de nous mais la plupart des gens ne sont pas encore prêts à franchir le pas.

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